Lors de l’assemblée générale du groupe qui s'est tenue à Paris le 23 mai dernier, Evangelos Papadopoulos a livré son expérience d’auditeur social, un rôle clef pour faire entendre la voix des salariés.
En apportant des réponses aux collaborateurs, nous arrivons à les rendre plus engagés ce qui est absolument nécessaire pour favoriser la productivité et l’innovation.
Evangelos Papadopoulos,
Auditeur social et administrateur représentant les salariés
Comment définissez-vous votre rôle d’auditeur social ?
En tant qu'auditeur social, mon rôle consiste à faire entendre la voix des collaborateurs auprès de la direction en veillant au respect des pratiques éthiques et en identifiant les risques pouvant nuire aux employés. Effectuer des visites régulières pour rencontrer les collaborateurs partout dans le monde, organiser des tables rondes et analyser les tendances qui s'en dégagent afin d'identifier les axes d'améliorations sont mes principales missions. Les conclusions de mes travaux permettent la mise en place de plans d'action au niveau du groupe. Je peux organiser annuellement plus de 300 tables rondes dans plus de 60 sites, avec plus de 2 000 collaborateurs.
Quel est votre impact sur les employés ?
J'identifie quatre principaux impacts : valoriser les collaborateurs en leur fournissant un canal de communication directe auprès de la direction, atténuer les risques pour anticiper les crises, favoriser la performance en générant de l'engagement et créer de la valeur en contribuant à construire un groupe responsable. En apportant des réponses aux collaborateurs, nous arrivons à les rendre plus engagés, ce qui est absolument nécessaire pour favoriser la productivité et l'innovation. Par ailleurs, ce rôle d'auditeur social me permet d'exercer pleinement celui d'administrateur représentant les salariés en m'assurant que les intérêts des employés sont respectés dans les décisions stratégiques de l'entreprise. Ces deux fonctions visent ainsi un seul et même but : prendre part à des décisions à la fois durables et éthiques.
Quel regard portez-vous sur les engagements sociaux de Teleperformance à la lumière de votre parcours professionnel ?
Teleperformance est un véritable levier d’inclusion et d’ascension sociale. J’ai commencé ma carrière il y a 20 ans en tant qu’agent en Grèce. Un an plus tard, j’étais promu superviseur, 10 ans plus tard, j’étais élu représentant au comité d’entreprise de la société européenne de Teleperformance SE puis, en 2020, en tant qu’administrateur représentant les salariés au conseil d’administration. Mon parcours professionnel reflète l’engagement historique de Teleperformance à être « un employeur préféré du marché ». Il illustre aussi la capacité du groupe à recruter, former et valoriser les compétences professionnelles de ses salariés, comme le démontre le taux de promotion interne élevé, à 61 %. Cette approche High Touch irrigue la culture d’entreprise et crée les conditions optimales pour améliorer l’expérience employé.
Les résolutions soumises au vote des actionnaires ont été largement adoptées, dont :
Le renouvellement des mandats d’administrateurs de messieurs Daniel Julien et Alain Boulet ;
La ratification des mandats de trois nouveaux administrateurs : madame Brigitte Daubry et messieurs Moulay Hafid Elalamy et Kevin Niu ;
L’adoption d’un dividende de 3,85 euros par action, inchangé par rapport à l’année dernière ;
Les informations relatives à la rémunération des mandataires sociaux ainsi que la politique de rémunération qui leur est applicable.